En ce moment beaucoup de choses ne vont pas. Je me sens vide, inutile. Les choses ne vont pas alors qu’en faite elles vont. Enfaîte, on va dire que rien ne cloche vraiment, mais que rien ne va parfaitement bien non plus ... quoique. Je ne sais pas, je ne sais plus, vraiment. Ou est passé mon positivisme ? & Ma bonne humeur.. ? Ou êtes vous ? Pourquoi êtes vous partie ?
C’est quand Margaux m’a dit pour la première fois, qu’elle me voyait comme une personne « toujours positive » que mon regard sur moi même a changé. Avoir l’avis des autres sur soi, aide beaucoup, et je me suis rendu compte que oui, j’arrivai à voir le bon coté des choses dans plein de situations et à vivre bien comme ça. Mais la concrètement j’ai tout perdu, je suis pas bien et je ne sais pas vraiment pourquoi. C’est un tout. Ça commence par le fait de ne pas avoir trouver de job pour juillet, de voir les projets qu’on comptait faire s’affaiblir peu à peu. Grandir et être remplie d’incertitude par apport à l’avenir. Se demander si on a fait les bons choix, si on va s’en sortir, si ce qu’on devient nous plaît. Si nos priorités sont les bonnes. Si on ne devrait pas se concentrer sur d’autre choses. Faire d’autres choix. Devenir quelqu’un d’autre. Aimer d’autre personne. Je suis tellement vide et en même temps tellement remplie de questionnement. Et au final je fais quoi ? J’attend que ca passe ? Je régle tout ca ? Oui mais comment ? J’ai l’impression que rien n’ira mieux tant que je n’aurai pas dans un premier temps trouvé de travail. J’attend aussi que Cody quitte Paris. Je sais pas si je vais le voir, ca me ferrai du bien, mais j’ai besoin que tout soit simple. Personne à voir à Paris, un boulot pour septembre. Ca serait un vrai bon début. J’aimerai aussi pleurer, pleurer comme je l’ai pas fait depuis bien longtemps, une vrai bonne crise de larme qui me soulagera. Je dois aussi me poser, revoir ce qui ne va vraiment pas, ce qui peux s’arranger, ce qui va… relativiser comme je le fais si bien. Je pense aussi que la fin de mon opération sera une bonne chose, du moins de ma convalescence. Aller bien physiquement tout court c’est pas mal non plus. Faire quelque chose de mes journées, du sport par exemple. Faire un énième travail sur moi même pour me plaire. Préparer les prochains mois qui seront bon… ou je retrouverai mes repères. Et puis juste être heureuse pour profiter de mon entourage, ma famille qui va bien, et ca c’est le plus important. Écrire est une thérapie quand je me pose 101 questions. Ca va passer, ce cap va passer.