Si seulement tout était pour la vie

J'ai besoin d'avancer, mais peut être qu'avant j'ai besoin de me trouver.

Cet instant je l’ai attendu toute la journée, comme lorsque l’on a un nouveau joujou et qu’on veux limite dormir avec. J’ai réfléchie un peu toute la journée à ce que je pourrais écrire mais comme d’habitude les scénarios que j’ai dans ma tête, reste dans ma tête. Alors j’écris sur l’instant mais les idées restent les même. J’ai les même choses à dire qu’à mon réveil, voir même plus. En fait j’ai tellement de chose à dire que je ne sais par quoi commencer. J’ai l’impression d’être pour la première fois devant un psychologue. Je suis la, à le regarder, mais j’ai rien à lui dire alors que je suis la pour ça. Il faut surement du temps. Du courage aussi. C’est étrange parce que j’ai envie que d’une seule chose : c’est de tout dire, et vite. J’ai l’impression que tout dire m’aiderais à aller mieux, mais non. Non, c’est pas ça qui va m’aider. Seul le temps le pourra et aussi la réflexion. Je suis le genre de personne à philosopher (à ma manière) sur ma vie. A donner une signification aux choses. Je suis quelqu’un de très lucide qui comprend beaucoup de chose, qui sait qu’elle doit faire beaucoup de chose mais qui ne les fait pas. Manque d’envie. Manque de motivation. Je le sais que je suis ce genre de personne et pourtant je ne fait rien pour changer. Triste sort parce que dieu seul sait à quel point j’aimerais être une autre. Je ne me plait pas, je ne me suis jamais plu, et peut être que je ne me plairai jamais. J’ai besoin d’avancer, mais peut être qu’avant j’ai besoin de me trouver.